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Titre: L'autocompatibilité chez l'amandier Prunus dulcis (D. A. Webb) Miller cv. 'Tuono' : ses consequences consanguines sur la fructification, la germination des graines, la croissance et le développement des plants
Auteur(s): Oukabli, A., INRA, Meknes (Maroc)
Corporate Author: INRA, Meknes (Maroc)
Date de publication: 1999
Résumé: Les conséquences consanguines liées à l'autocompatibilité chez l'amandier cultivé, Prunus dU/GIs (Miller) D. A Webb ont été étudiées chez la variété autocompatible 'Tuono' et évaluées sur le plan histologique, morphologique et physiologique. La présente étude s'articule autour de 1 principaux volets relatifs à la croissance des tubes polliniques, au processus de fécondation, à la fructification et aux caractéristiques pomologiques des fruits, à la germination des graines, à la croissance et au développement des jeunes semis de la première génération. Sur le plan histologique, l'auto- et l'allo-pollen croissent à des vitesses similaires dans les styles de 'Tuono'. Le taux de germination des graines issues de l'autofécondation est de 61 % et reste significativement inférieur au pourcentage moyen de germination de celles issues de l'allo-pollinisation qui est de 81%. Ainsi, trois niveaux de barrières consanguines sont décelés et se situent durant la phase reproductive, notamment lors de la fécondation et la phase végétative particulièrement lors de la germination et la croissance des plants. Ces barrières sont des anomalies génétiques qui seraient causées par des gènes délétères ou létaux récessifs, masqués par les structures hétél'ozygotes, et qui s'expriment à l'état homozygote suite à 'autofécondation . Les effets d'inbreeding sont plus apparents sur les caractères de nature polygénique comme la nouaison, la germination, la croissance et le développement Ils restent cachés pendant la phase gaméthophytique et prennent de l'ampleur à partir de la fécondation au moment de la fusion des noyaux et le développement de l'embryon. Ces effets deviennent encore plus marqués durant la phase végétative des semis de la variété 'Tuono' autopollinisée Ceci serait en relation avec le nombre de gènes, de plus en plus important, mis en cause dans les différents processus relatifs à la reproduction et au développement
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