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Título : Impact des phénomènes climatiques extrêmes sur les ressources en eau et l’agriculture au Maroc
Otros títulos : Impact of extreme weather events on water resources and agriculture in Morocco
Autor : M. AOUBOUAZZA
R. RAJEL
R. ESSAFI2
Fecha de publicación : 2019
Citación :  Revue Marocaine des Sciences Agronomiques et Vétérinaires , p. 223-232
Resumen : Si le Maroc est un pays faiblement émetteur de gaz à effet de serre, il reste cependant vulnérable à l’impact du changement climatique dû aux spécificités que lui confèrent sa position géographique et sa dépendance vis-à-vis des secteurs sensibles au climat tels que l’agriculture. D’ici 2050, le GIEC a estimé que le rendement du blé pourrait chuter de 7,3 %. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tendance des phénomènes climatiques extrêmes enregistrés dans diverses régions marocaines et de déterminer leurs impacts sur les ressources en eau et l’agriculture. Cinq stations météorologiques (Agadir, Ifrane, Marrakech, Oujda et Tanger), représentatives des différents types de climat au Maroc, ont fait l’objet d’une analyse statistique de l’évolution des indices de températures extrêmes et des précipitations quotidiennes sur 44 ans (1960-2004) et pour les quatre saisons de l’année. Pour simuler les projections futures de ces tendances, le logiciel MAGICC couplé à SCENGEN, a été utilisé. Les courbes d’évolution des températures indiquent une tendance à la hausse du nombre de journées chaudes et une forte tendance à la baisse du nombre des journées froides, traduisant ainsi un léger réchauffement (1,7 à 2,6 °C) du climat du Maroc. Quant aux précipitations, l’analyse des indices pluviométriques, calculés par RCliDex et celles retenues dans notre étude (PRCTOT. et R10 mm), accusent une baisse de tendance non significative (p<0,05) pour la majorité des stations exceptée celle d’Oujda, où une réduction significative est notée. Cette baisse de tendance des précipitations (15 à 22 % dans le nord; 9 à 16 % au sud), traduit un glissement du climat à caractère semi-aride vers le nord. Le réchauffement du climat et la baisse des précipitations ont engendré une réduction de 20 % des apports en eau aux barrages sur 65 ans (1940-2005) et, d’ici 2050, cette réduction atteindrait 31 %. Il en résulterait une régression des superficies irriguées (7 à 10 %), ce qui se traduirait par une baisse de la production agricole de la région nord-ouest de 15 à 20 %.
If Morocco is a country with low emissions of greenhouse gases, it remains vulnerable to the impact of climate change due to its geographical position and its dependence on climate-sensitive sectors such as agriculture. By 2050, it is estimated that wheat yield could fall by 7,3 % (IPCC, 2018). The objective of this study is to evaluate the trend of extreme weather events recorded in various Moroccan regions to determine their impact on water resources and agriculture. Five meteorological stations, representative of the different types of climate in Morocco, were the subject of a statistical analysis of the evolution of the indices of extreme temperatures and the daily precipitations over 44 years (1960-2004) and for the four seasons of the year. To predict future projections of these trends, the MAGICC software, coupled with SCENGEN, was used. The temperature trend curves indicate an upward trend in the number of hot days and a strong downward trend in the number of cold days, reflecting a slight warming (1.7 to 2.6 ° C) of the Moroccan climate. As for precipitations, the analysis of the indices retained in our study showed a nonsignificant declining trend (less than 0.05) for the majority of the stations except that of Oujda, where a significant reduction was noted. This downward trend in precipitation (15 to 22% in the north, 9 to 16 % in the south), translates a shift of the semi-arid climate towards the north. The warming of the climate and the decrease in precipitation have resulted in a reduction of 20 % of the inflow of water to dams over 65 years (1940-2005) and by 2050, this reduction could reach 31 %. The result was a significant reduction in irrigated area (7 to 10 %), leading to a potential 15 to 20 % decrease in agricultural production in the north-west region.
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