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Título : | Pratiques d’irrigation du palmier dattier dans les systèmes oasiens du Tafilalet, Maroc |
Autor : | Renevot, G A. Bouaziz T. Ruf Raki |
Fecha de publicación : | 2009 |
Citación : | Symposium international "Agriculture durable en région Méditerranéenne (AGDUMED), p. 196-211 |
Resumen : | La région du Tafi lalet, située au sud-est du Maroc, est une zone subdésertique, qui connaît une
situation critique due à la rareté de ses ressources hydriques. L’eau a des origines très diff érentes:
eau de surface (barrage, crue) et eaux souterraines (puits, forage, khettara, source).. Dans ce
contexte habituellement aride, le palmier dattier est le pivot de l’oasis, il constitue la première
strate, c’est lui qui permet une agriculture oasienne. Cet arbre est aujourd’hui encore mal connu
et notamment ses besoins en eau d’irrigation. L’objectif de ce travail est de décrire et analyser les
pratiques des irrigants à travers une typologie des systèmes oasiens. Un échantillon d’environ 20
agriculteurs a été concerné par nos enquêtes sur les pratiques d’irrigation, la conduite technique
des cultures et leurs rentabilités comparées au sein des exploitations.
Les résultats de la typologie mettent en évidence des agro-écosystèmes diff érents du nord au sud
(système de culture à une, deux ou trois strates de végétation). Dans la palmeraie traditionnelle,
le nombre de strates de cultures est lié à la disponibilité de l’eau. De même, les cultures pratiquées,
en intercalaire, sont fonction de la qualité de l’eau. La performance économique des systèmes de
culture est donc variable au sein de la zone
Elle dépend de la densité du palmier dattier, des variétés utilisées et de l’intensité du système de
culture mais aussi du coût des irrigations et donc de l’origine de l’eau et de son débit. Les systèmes
oasiens qui valorisent le mieux l’eau d’irrigation bénéfi cient des eaux des Khettaras ou de sources.
De même les pratiques d’irrigation déployées: cuvette, bassin, billon, planche sont conditionnées
par la culture intercalaire pratiquée, l’origine de l’eau et le type d’irrigation (gravitaire, localisé). Le
bilan hydrique annuel brut mesuré est globalement non satisfaisant pour la majorité des groupes
d’agriculteurs étudiés. Néanmoins, les groupes les moins défi citaires en eau sont ceux situés dans
la partie amont de la palmeraie traditionnelle et sur les zones d’extension. Les nouveaux vergers,
sur les extensions disposent de stations d’irrigation « modernes », pouvant apporter les volumes
hydriques les plus proches des besoins en eau des plantes. Des systèmes d’irrigation à économie
d’eau existent et sont fonctionnels sur la zone d’étude, notamment dans les nouvelles extensions
(irrigation localisée). L’adaptation de ce type d’irrigation à l’émiettement de la propriété des droits
d’eau constitue en fait la principale contrainte à sa généralisation. Des expériences prometteuses
sur le terrain sont en cours de réalisation dans la commune rurale de Jorf (coopérative Madania,
oasis de Bouya).
D’autres pistes de réfl exion semblent possibles pour réduire une partie du défi cit hydrique.
Des variétés de palmiers dattiers plus tolérants à la maladie du Bayoud ainsi que des cultures
alternatives dont les besoins en eau sont plus faibles pourraient être recherchées et développées
dans la zone. |
License: | http://andzoa.ma/fr |
URI : | http://localhost:8080/dspace/handle/0/3626 |
Aparece en las colecciones: | Fonds Documentaire
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