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| Titre: | Analyse de structure des couts et des marges dans la chaine de valeur phoeniciole au Maroc |
| Auteur(s): | Bahsain, K
Bouhoute, M
Institut Agronomique et vétérinaire Hassan II, Rabat |
| Date de publication: | 2014 |
| Editeur: | Institut Agronomique et vétérinaire Hassan II, Rabat |
| Résumé: | La présente étude est une contribution à l’analyse de la structure des coûts et des marges dans la chaine de valeur phoenicicole au Maroc. Elle vise à identifier les contraintes au niveau des différents maillons de la chaîne, en vue de diminuer les couts de production et de valorisation des dattes dans notre pays, améliorer les revenus des producteurs, et renforcer la compétitivité de la filière.L'approche méthodologique s'est basée sur l'analyse des couts de production et de la rentabilité globale dans les palmeraies modernes et traditionnelles, pour différents modes de vente. Cette analyse a concerné les khalts et les douze variétés couvertes par la norme générale sur les dattes marocaines. En aval, une analyse des couts a été réalisée pour les maillons de transformation (confiture, pâte et sirop de dattes) et de commercialisation.La collecte des données a été réalisée par le biais d'enquêtes et ateliers dans les principales zones de production des dattes étudiées, à savoir Tafilalet-Figuig, Zagora-Tinghir, et Tata. En aval, des enquêtes ont été effectuées auprès de deux coopératives à Aoufous (Errachidia) et Afra (Tata) et auprès de détaillants et grossistes dans les villes de Rabat, Salé, Meknès, Marrakech et Agadir. L’étude de la chaine de valeur amont-aval a permis de dégager les coûts de production et de transformation, les marges nettes et les taux de rentabilité globale au niveau des maillons de production, de transformation et de commercialisation.L'analyse des couts et des marges dans les palmeraies traditionnelles et modernes révèle que la variété Mejhoul est la plus rentable, à cause de sa valeur marchande plus élevée. Dans les palmeraies traditionnelles, le taux de rentabilité globale varie entre 64,1% (Zagora) et 87,7% (Tafilalet), pour une vente sur pied et entre 46,2% (Zagora) et 80,7% (Tafilalet) pour une vente à l'état conditionné. Ces chiffres relativement élevés dénotent une rentabilité de la culture du palmier dattier, même en palmeraie traditionnelle.Dans les palmeraies modernes, le cout total de production varie entre 82 900 DH/ha et 142 390 DH/ha selon la variété. Le taux de rentabilité globale varie entre 63,3 % (Otoukdime) et 90,4 % (Mejhoul) pour une vente sur pied. À l'état conditionné, le taux de rentabilité globale varie entre 65,1 % (variété Najda) et 90,5% (variété Majhoul).Le cout de transformation des dattes en confiture est de 42,1DH/kg, celui correspondant à la pâte est de 11,3DH/kg. Le coût de transformation en sirop est intermédiaire (32,2DH/kg). Les marges nettes générées par la transformation en confiture, en pâte et en sirop sont respectivement de 38,9 DH/kg, 8,7DH/kg et 8,2DH/kg.Les marges réalisées pour les variétés à faible valeur marchande sont très faibles par rapports aux autres variétés, le producteur récupère une marge nette de 1,5 à 5,1 DH/kg, le grossiste de 5 à 10DH/kg et le détaillant enregistre une marge d’environ 5DH/kg.A l'issue des résultats obtenus et pour une meilleure performance du secteur dattier, il semble plus opportun de mettre en place une stratégie appropriée permettant le renforcement des différents maillons de la chaine de valeur. Des recommandations ont été formulées à cet effet, en guise de lignes directrices de la dite stratégie. |
| Licence: | http://andzoa.ma/fr |
| URI/URL: | http://www.iav.ac.ma
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| Collection(s) : | Fonds Documentaire
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