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Titre: Place de l’élevage dans l’efficience des systèmes oasiens
Auteur(s): Institut Agronomique et vétérinaire Hassan II, Rabat
Mansour, S
Date de publication: 2016
Editeur: Institut Agronomique et vétérinaire Hassan II, Rabat
Résumé: Les systèmes agraires oasiens sont en équilibre fragile car ils subissent de multiples contraintes, telles que la pression démographique accrue, la concurrence pour des ressources hydriques limitées, ce qui compromet le niveau de disponibilité des nappes souterraines, et le développement incontrôlé de la maladie cryptogamique bayoud (causé par Fusarium oxysporum). L’ensemble de ces facteurs affecte brutalement les palmeraies de la vallée du Drâa et les revenus tirés des activités agricoles qui y sont pratiquées.Cette étude consiste justement en une caractérisation des systèmes de production des oasis de la vallée du Drâa. Elle a pour objectif d’identifier les possibilités d’instauration d’une agriculture écologiquement intensive, principalement à travers une caractérisation affinée des rôles de l’élevage dans ces systèmes.La démarche suivie a consisté en plusieurs étapes distinctes. 12 exploitations censées illustrer 4 types d’élevage (soit 3 exploitations par type) ont été retenues en concertation avec les services de l’ORMVA de Ouarzazate. Un ensemble d’enquêtes couplées à des observations de terrain ont été appliquées, en vue de préciser les charges et les revenus des cultures et de l’élevage au sein de l’échantillon d’étude. A cette occasion, les revenus extra agricoles ont aussi été caractérisés. Au sein de chaque exploitation, des indicateurs d’efficience agricole ont été calculés afin d’évaluer l’utilisation des facteurs de production les plus déterminants au sein des oasis : terre, travail, eau et capitaux.Les résultats ont démontré que l’agriculture oasienne, pour être intensive et durable, s’appuie sur l’association à l’élevage. Ainsi, tout en fournissant des produits alimentaires autoconsommés, les systèmes d'élevage intensifié (particulièrement les ovins D’man avec une importante incorporation d’aliments achetés et les bovins à lait) semblent au service de l’augmentation des rendements et des revenus des cultures. Cela est notamment visible pour les revenus du palmier, qui bénéficie du surplus des irrigations de la luzerne sous-jacente. En parallèle, dans les contextes où l’intensification de l’agriculture est impossible (par manque d’eau ou de capitaux), l’élevage est alors la première source de revenus, valorisant les vastes espaces pastoraux (cas de la palmeraie de M’hamid El Ghizlane) et les sous-produits de cultures (déchets du dattier).
Licence: http://andzoa.ma/fr
URI/URL: http://www.iav.ac.ma
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Collection(s) :Fonds Documentaire

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