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Titre: Contribution au diagnostic de la filière cameline dans la région Guelim Es-Smara
Auteur(s): Rguibi, H
Institut Agronomique et vétérinaire Hassan II, Rabat
Date de publication: 2012
Editeur: Institut Agronomique et vétérinaire Hassan II, Rabat
Résumé: Le présent travail a été entrepris en vue de décrire et diagnostiquer les diverses pratiques d’élevage du dromadaire et les modes de valorisation de ses produits dans la région de Guelmim Es-Smara et par la suite mettre en évidence les contraintes et les perspectives d’exploitation et de valorisation des produits camelins : viande et lait. Le cheptel camelin de la région, se compose principalement de femelles taries ou en lactation représentant plus de la moitié du cheptel, suivies des naissances de l’année pour lesquelles les ventes des mâles ne sont pas encore effectuées, puis des animaux ayant plus de 2 ans qui assurent le renouvellement du troupeau. Les éleveurs exploitent trois races dites Mermouri, Guerzni et Khouari. Le tiers des éleveurs identifient leurs dromadaires par appellation vernaculaire, basée sur la couleur de la robe. On a pu noter l’existence de cinq types d’appellation : Hamra, Safra, Beyda, Chegra et Zergua.L’analyse de la filière a mis en évidence l’aspect traditionnel qui la caractérise. Ainsi, le régime alimentaire est basé essentiellement sur la végétation des parcours avec un développement encore modeste d’un système pastoral soutenu principalement par l’orge et la pulpe sèche de betterave et parfois quelques sous-produits tels que les raquettes de cactus, les grignons d’olives, les déchets de dattes, et la farine de blé. La reproduction se caractérise par un long intervalle chamelage-chamelage (2 ans), un âge de mise à la reproduction tardif (4 ans pour la chamelle et 5 ans pour le mâle). La production laitière quotidienne peut atteindre au maximum 10 litres pour la chamelle Mermouri et 3 litres pour la Guerzni, cette production s’étale en moyenne sur un an, avec une production moyenne par lactation de l’ordre de 1000 litres par lactation. Le circuit de commercialisation du lait est marqué par son aspect court et non valorisant du produit. Le mode d’élevage pastoral a fait que la majorité des éleveurs vendent leurs chamelons aux bouchers sur parcours. La consommation de viande cameline occupe la première place dans les provinces de Guelmim, TanTan, et Es-Smara, et la deuxième place à TaTa et Assa. Elle atteint son maximum en été en raison des traditions festives de la région.Le rendement en carcasse moyen des dromadaires est de 57%. Les quartiers antérieurs sont plus lourds que les quartiers postérieurs et qu’ils représentent 48 % et 39 % du poids de la carcasse respectivement. Le poids de la bosse après abattage peut être prédit à partir du tour de la bosse (TB) et de sa hauteur (HB), mesurés avant abattage, comme suit : Poids de la bosse (kg) = 26,09 + 2,87 TB – 0,15 HBLes principales contraintes à la filière cameline sont d’ordre naturel (aridité du climat), d’ordre technique (conduite traditionnelle) et de commercialisation (insuffisance des infrastructures et des services). Afin de remédier à ces contraintes qui freinent le développement de la filière cameline, il est recommandé de mettre en place des actions de formation et de sensibilisation au profit des éleveurs, des actions de valorisation des produits camelins par encouragement de l’investissement dans ce domaine, de veiller à la préservation des parcours et l’amélioration des ressources pastorales en stimulant l’organisation des éleveurs.
Licence: http://andzoa.ma/fr
URI/URL: http://www.iav.ac.ma
http://localhost:8080/dspace/handle/0/543
Collection(s) :Fonds Documentaire

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