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| Titre: | Analyse de la variabilité du rosier de Kelâat M’Gouna-Dadès:voies de valorisation d’un produit de terroir |
| Auteur(s): | Institut Agronomique et vétérinaire Hassan II, Rabat
Benghabrit, S |
| Date de publication: | 2013 |
| Editeur: | Institut Agronomique et vétérinaire Hassan II, Rabat |
| Résumé: | La caractérisation des ressources phytogénétiques du rosier de Kelâat M’Gouna-Dadès est une étape indispensable pour la valorisation et la labellisation de ce matériel végétal et de tous les produits issus de la rose comme produits de terroir. Dans ce contexte, une étude a été réalisée afin de vérifier la présence ou l’absence d’une diversité génétique que ce soit au niveau interspécifique ou intraspécifique, en menant des enquêtes sur le terrain, en réalisant une caractérisation morphologique sur des échantillons de fleurs collectés sur les sites de culture, suivie d’une caractérisation moléculaire par des marqueurs de type RAPD sur ces échantillons.Les résultats des enquêtes nous ont permis de visualiser une grande diversité dans l’environnement de cette culture. En effet, ces résultats nous ont permis également d’avoir une idée sur l’origine de ce rosier issu du Moyen Orient et qui se multiplie uniquement par voie végétative.Les résultats de la caractérisation morphologique ont montré la présence d’une diversité morphologique. L’analyse de la variance a montré la présence des différences significative entre les moyennes de tous les échantillons pour chaque variable ainsi que des différences significatives entre les échantillons d’un même site pour certains variables. La classification ascendante hiérarchique a rassemblé 71% des échantillons étudiés dans le même groupe, les 6 échantillons restants ont été répartis en 3 autres groupes à raison de 3 échantillons dans le groupe 3, 2 échantillons dans le groupe 2 et 1 échantillon dans le groupe 1.La caractérisation moléculaire par trois amorces de type RAPD a montré l’absence de polymorphisme ce quiconfirme l’hypothèse de l’existence d’un clone unique de R.damascenadans la région de Kelâat M’Gouna-Dadès. Ce résultat est corroboré par le mode de reproduction strictement végétatif de l’espèce, le taux de renouvellement lent des haies, ainsi que la faiblesse relative de l’étendue géographique de la zone de culture du rosier local. Ces résultats sont en accord avec ceux d’autres études menées précédemment en Bulgarie, Syrie et Turquie, et dans lesquels une diversité morphologique a été mise en évidence, sans pour autant détecter une variation au niveau des marqueurs moléculaires. |
| Licence: | http://andzoa.ma/fr |
| URI/URL: | http://www.iav.ac.ma
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| Collection(s) : | Fonds Documentaire
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